L’expérimentation de la cantine d’HEC pour réduire ses émissions de CO2 a engendré une baisse de près de 30% d’émissions.
Pendant 2 ans, deux chercheurs ont étudié les comportements de plus de 140 000 repas consommés par 4200 étudiants, pour comprendre ce qui permettrait de réduire l’impact climatique de leur alimentation et notamment réduire la consommation de viande.
3 stratégies ont été explorées :
- L’affichage de l’empreinte carbone. Résultat : quasiment aucun effet sur le choix des étudiants
- La régulation, au travers d’un jour sans viande hebdomadaire. Résultat : une réduction de 10% de l’empreinte ce jour là, mais une baisse significative de la fréquentation
- L’incitation économique, sous la forme d’une tarification “bonus-malus”. Si le plat est moins émetteur de CO2 que la moyenne, il est subventionné à hauteur de 1€ par kg de CO2. Les plats les plus carbonés prennent un malus de 1€ par kilo de CO2 en “trop”. Exemple : Un plat végétarien comme un risotto ou des lasagnes de légumes coûte moins de 2€, un plat de viande coûte en revanche jusqu’à 8€ !
A la suite de l’expérimentation de cette troisième stratégie, aucun effet visible est noté sur la fréquentation de la cantine. 60% des étudiants ont dit préférer ce mode de fonctionnement, loin devant les autres stratégies ou même le fonctionnement classique.