

Des dizaines d’associations de consommateurs, de patients et de familles, de collectifs d’entreprises, d’artisans, de restaurateurs et de professionnels de santé, d’ONG de préservation de l’environnement et du bien-être animal, d’associations de lutte contre la précarité et de solidarité, ou encore d’organisations étudiantes et de jeunes, demandent au gouvernement d’intégrer les 6 mesures suivantes dans la Stratégie :
- Interdire la publicité et le marketing pour des produits trop gras, trop sucrés et trop salés, en particulier lorsqu’ils ciblent les enfants, et rendre obligatoire l’affichage du Nutri-score sur les emballages des produits alimentaires et dans toutes leurs publicités.
- Garantir une meilleure transparence des prix et un encadrement des marges des distributeurs et des industriels sur les produits sains et durables.
- Mettre en place des objectifs d’approvisionnement en produits durables et équitables pour les enseignes de la grande distribution et restreindre la surface de vente dédiée aux produits trop gras, sucrés et salés.
- Fixer des objectifs chiffrés de réduction de la consommation de viande, avec des mesures pour favoriser la consommation de viandes de qualité et de protéines végétales issues de filières françaises.
- Assurer un financement pérenne des Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) à hauteur de 80 millions d’euros par an pour soutenir les pratiques agroécologiques et la juste rémunération des agriculteurs.
- Nommer un/une déléguée interministérielle en charge de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation de la SNANC, et garante d’une allocation de moyens suffisants pour l’atteinte de ses objectifs.