Cet atelier a été proposé par Parlons Climat, en partenariat avec ALTAA pour explorer le rapport des Français·es aux transitions agricoles et alimentaires et les principaux défis à relever en matière de communication. Retrouvez le replay et le support de présentation.
Qu’est ce que les Français déclarent avoir changé dans leurs habitudes alimentaires ces deux dernières années ?…
Réponse : « Plus de produits de saison » à 80% alors qu’ils ne sont que 49% à répondre « Plus de produits biologiques ».
Pourtant la santé est déclaré comme le principal moteur de ces changements.
Qu’est ce qui est déterminant dans le fait de déclarer manger moins de viande ? Qui est principalement concerné ?
Réponse : L’âge, le genre, la politique et la préoccupation pour l’environnement sont des facteurs déterminants.
Vous étiez plus de 60 à venir découvrir les enseignements issus d’études réalisées en 2021 et 2024 par Parlons Climat. Un grand merci à Damien Cahen pour le partage de ces résultats au sein de l’alliance.
Une analyse fine des 6 familles de valeurs (proposée par Destin Commun) qui composent la société française permet de tirer des pistes d’action opérationnelles spécifiques à chacune d’entre elle. A découvrir dans le support de présentation.
Recommandations pour engager davantage en faveur des transitions agri-alim
Un certain nombre de recommandations sont proposées par Parlons Climat à l’issue de ces études :
- Rappeler l’importance de produire une alimentation de qualité pour la préservation des territoires et des terroirs, avant de produire plus pour nourrir le monde
- Penser des modes d’expression très incarnés autour d’objets emblématiques comme les pesticides, les élevages industriels
- Capitaliser sur ce qui fait commun : de saison, fait maison, l’intérêt pour les fruit, légumes et légumineuses, avant d’aborder des sujets considérés trop “écolos”
- Souligner le fait que manger moins de viande c’est aussi agir pour un système de production moins productiviste, plus local et moins maltraitant
- Engager autour de la défense d’une alimentation de qualité pour toustes, qui respecte la santé, notre avenir, qui garantit de meilleurs revenus et de meilleures conditions de travail aux agriculteurs et qui trouve donc son expression dans la bio
- Faire émerger une parole scientifique pour détailler les apports nutritionnels de régimes pauvres en viande et rappeler régulièrement les bénéfices sanitaires des transitions alimentaires
- La défense de l’agriculteur “local” une cause commune à défendre en valorisant ceux qui cherchent à faire converger préservation de leur activité et préservation de leur environnement
- Proposer des alternatives au discours techno-solutioniste en installant le narratif sur l’importance d’innover dans les pratiques agro-écologiques pour une meilleure adaptation aux conditions climatiques, la durabilité du secteur et renforcer notre souveraineté alimentaire
- Faire émerger des personnalités végétariennes ou végétaliennes, en particulier des sportifs, pour rendre désirable et démontrer l’équilibre de ces régimes par l’exercice de la preuve